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Salon à mémé

Bienvenue sur [salon de famille]. Salon d’un chat’ familial.
Le sujet du salon a été mis par Le fils le 27 août 2008 à 14:13:22.

Une tapisserie défraîchie. Un poêle à mazout et son odeur pestilentielle. Une table massive avec sa toile cirée. Et des bondieuseries.

Une télé noir et blanc, les feux de l’amour.
Sur la table, un sac rempli de médicaments.
Derrière la table, une femme, cheveux blancs et mise en plis.
Ensemble sobre, col fermé et broche au dernier bouton. Élégance simple et modeste d’une classe sans moyen. Devant elle, un verre.
Les mains croisées, les coudes sur la table. Elles tournent sur elles-mêmes.
Le buste droit. Tout le corps droit. Le regard droit. Les yeux vagues. Bleus, fixes.
Silence
Regard aveugle, face à la télé.
Silence

Il n’y aura personne d’autre. Seules des voix. Elle, ne prononcera pas.

Nous sommes, même si cela ne se voit, dans une forêt. Ne vous imaginer pas de tension dû à cela. C’est une simple forêt.

Je ne vois plus la couleur de mes mains, ni celle de mes yeux.

Elle a eu trois enfants, un alcoolique, une déjà-vieille, une bulle de Perrier.

Bulle de Perrier> je m’occupe d’elle comme elle le fit pour sa mère.
Déjà-vieille> comment vas-tu ? Comment ?
L’acoolique> mon fils parlera pour moi.
Le fils> connard. Tes mains sont belles et bleus. Comme tes yeux.
Je suis sept fois arrière grand-mère.
Le fils> sauf de moi
Tu pourras remplacer l’ivrogne.
Le fils> je serai donc le fils du fils et l’ivrogne.
Le fils s'appelle maintenant Le-fils-du-fils.
L’acoolique>mon lapin bleu
Le-fils-du-fils>
Le-fils-du-fils invite L’acoolique en PV.#
La R a rejoint le salon.
La R invite Le-fils-du-fils en PV.#
Ma mère, la sienne et encore la sienne avant ça, vivaient déjà la.
Mon mari, ex, fut maquisard, avec un autre italien, pendant la guerre. Cachés, parfois, par ma mère. Mon père mort déjà.
L’autre épousa ma sœur.
L’acoolique> nous sommes à moitié italien.
Bulle de Perrier> nous sommes à moitié italien.
Déjà-vieille> nous sommes à moitié italien.
Le-fils-du-fils> L’acoolique> surtt toi
Il [L’acoolique] est comme ton grand-père. Possesif, jaloux, colérique et violent. Mais lui c’est mon fils.
Le-fils-du-fils> é mon geniteur.
Soit cool
Le-fils-du-fils> cool cool cool et con.
L’acoolique> ce sera à nous à ta mort.
Bulle de Perrier> ce sera à nous à ta mort.
Déjà-vieille> ce sera à nous à ta mort.
Pourquoi être si dur ?
Le-fils-du-fils> il é + facil 2 pardoné a 1 fils k’a 1 pèr.
L’acoolique> tu n’auras rien
L’acoolique> Bulle de Perrier> Déjà-vieille> je prendrai tout
Bulle de Perrier> il le fit déjà à la mort du père
Déjà-vieille> il le fit déjà à la mort du père
Mais c’est ton père
Le-fils-du-fils> c surtt son fils !
Bulle de Perrier> L’acoolique> tu n’est même plus capable de Voir.
Ils sont absurdes, mesquins, escrocs, menteurs et vils. Mes enfants.
Est-ce tout mon mérite ?
Le-fils-du-fils> tro lé proteger revient il pa a lé noyé.
Déjà-vieille> Où sont les boutons de manchettes de mon père.
L’acoolique> dans ton cul
Ils ont soixante ans environ
L’acoolique> t’as gueule connasse.
Bulle de Perrier> pas à notre mère !!!
Déjà-vieille> pas à notre mère !!!
Souvent, le soir, mon oreiller pourrait voir des larmes.
Mais elles ont trop coulées, mes yeux malvoyants restent secs.
Je casserai ma pipe d’ici peu. Que vais-je laisser ? Hormis des dettes.
Mes yeux ne voient plus. Mes mains tremblent.
Je n’ai plus de voiture et plus d’indépendance.
J’ai travaillé jusqu’à soixante-quinze ans.
Je m’emmerde maintenant.
Je me flétri d’ennui.
Bulle de Perrier> L’acoolique> je suis à son chevet pendant que tu restes à ces crochets.
Déjà-vieille> L’acoolique> tu vas jusqu’à boire sa maigre retraite
Bulle de Perrier> Déjà-vieille> il est facile de critiquer quand l’on reste comtemplative
La R a quité le salon. Quit : A bientôt



Bulle de Perrier> L’acoolique> tu n’est même plus capable de Voir.
Déjà-vieille>